JEUDI 14 MARS / 18h
Séance spéciale ARGENTINA 1985, coup de cœur du public en 2023
Jeudi 14 mars à 18h (en remplacement de NOTRE ENFANT)
ARGENTINA, 1985
SANTIAGO MITRE
ARGENTINE – 2022 – 2H20 – VOST – DRAME
Avec Ricardo Darín, Peter Lanzani, Alejandra Flechner, Paula Ransenberg
Argentine, 1985. La démocratie a à peine deux ans et les militaires ont encore beaucoup de pouvoir. C’est dans ce contexte à haut risque que le procureur Julio César Strassera se lance dans un combat juridique titanesque : prouver que la junte a recouru de façon systématique à la torture, aux disparitions forcées et aux exécutions sommaires et en juger les principaux dirigeants. Constamment menacés, Strassera et son équipe vont tenter de rendre justice aux victimes.
Cinquième long métrage de Santiago Mitre (réalisateur de El Estudiante, Paulina, El Presidente et scénariste de Leonera, Carancho, Elefante Blanco, tous présentés aux Regards), Argentina, 1985 a créé l’événement en Argentine en reconstituant l’historique “procès de la junte”, premier au monde d’un tribunal civil contre ses propres militaires. Porté par l’immense Ricardo Darín, impressionnant dans un rôle de procureur tourmenté taillé à sa mesure,ce thriller haletant sur le « Nuremberg argentin » restera dans les annales comme un grand moment de cinéma. Golden Globe 2023 du Meilleur film en langue étrangère et Goya 2023 du Meilleur film ibéro-américain. Nommé à l’Oscar 2023 du Meilleur film international.
JEUDi 14 MARS 2024 /18h00
BÁRBARA LENNIE – ANNULÉ
Née en 1984 à Madrid de parents argentins, Bárbara Lennie passe les six premières années de sa vie à Buenos Aires avant que sa famille ne parte s’installer définitivement en Espagne. Elle commence très jeune sa carrière d’actrice en faisant un début très remarqué dans la comédie Más pena que gloria de Víctor García León.
Formée à la prestigieuse Real Escuela Superior de Arte Dramático de Madrid, Bárbara Lennie se produit sur scène tout en menant des projets cinématographiques comme La bicicleta ou Las 13 rosas. C’est avec Obaba, le village du lézard vert de Montxo Armendáriz qu’elle décroche une nomination au Goya du Meilleur espoir féminin en 2005. Elle enchaînera ensuite des rôles avec les plus grands réalisateurs dans Los condenados (2009) d’Isaki Lacuesta, La piel que habito (2011) de Pedro Almodóvar ou El Niño (2014) de Daniel Monzón pour lequel elle est nominée au Goya du Meilleur second rôle féminin.
La consécration arrive avec son interprétation de femme vénéneuse dans Magical Girl (2014), drame de Carlos Vermut où elle a le rôle-titre et qui lui vaut le Goya de la meilleure actrice. En 2018 on la retrouve dans Everybody Knows d’Asghar Farhadi et en tête d’affiche de Petra de Jaime Rosales. Cette année-là elle donne aussi la réplique à Antonio de la Torre dans le thriller de Rodrigo Sorogoyen, El reino, et plus récemment à Eduard Fernández dans Les Lignes courbes de Dieu d’Oriol Paulo.
LES FILMS DE BÁRBARA LENNIE
DÉJÀ PRÉSENTÉS AUX REGARDS
— Les Filles vont bien de Itsaso Arana (2024)
— El reino de Rodrigo Sorogoyen (2020)
— Petra de Jaime Rosales (2019)
— Everybody Knows de Asghar Farhadi (2019)
— Notre enfant de Diego Lerman (2019)
— El Niño de Daniel Monzón (2016)
— Magical Girl de Carlos Vermut (2015)
— Miel de naranjas de Imanol Uribe (2014)
— La piel que habito de Pedro Almodóvar (2012)
20h50 : Les Filles vont bien
LES FILLES VONT BIEN
LAS CHICAS ESTÁN BIEN
ITSASO ARANA
ESPAGNE – 2022 – 1H26 – COMÉDIE DRAMATIQUE – VOST
Avec Bárbara Lennie, Irene Escolar, Helena Ezquerro, Itziar Manero, Itsaso Arana
C’est l’été. Un groupe de jeunes femmes se réunit dans une maison à la campagne pour répéter une pièce de théâtre. À l’abri de la chaleur écrasante, elles partagent leurs savoirs sur l’amitié, le jeu, l’amour, l’abandon et la mort, avec le secret espoir de devenir meilleures.
Passant derrière la caméra avec ce premier long-métrage, la comédienne Itsaso Arana (Eva en août, Venez voir) peint la féminité et le déroulement d’un tournage comme un écrin intimiste recelant de précieuses confidences. Acidulé et profond, ce conte solaire plein de charme sur la confusion entre le « je » et le « jeu » est traversé d’instants de grâce. Nommée au Goya 2024 du Meilleur premier film, cette parenthèse bucolique est une révélation, et Itsaso Arana un talent à suivre de près.